Alors qu’un remake gore de Evil Dead est sorti cette année, on apprend que Bruce Campbell, interprète de Ash dans la saga originelle, sera de retour dans la suite de L’Armée des Ténèbres de Sam Raimi (1994) ! Ash était d’ailleurs réapparu furtivement par le biais d’un caméo dans cette nouvelle version.
Avec vingt ans de plus au compteur, Bruce Campbell et Sam Raimi avaient annoncé que le scénario était en cours d’écriture il y a quelques mois.
On espère qu’ils retrouveront toute l’ambiance et l’humour des premiers films.
Skywalker Ranch, le Campus Pixar, le home cinéma de Quentin Tarantino : des lieux mythiques pour un fan/geek/cinéphile, mais rares sont ceux qui ont la chance de les visiter. Un autre endroit sans aucun doute sur cette liste est Bleak House. C’est la maison secondaire de Guillermo Del Toro (Hellboy, Pacific Rim, Le labyrinthe de Pan) pour sa collection de trucs cools : affiches, jouets, artwork etc. Une collection impressionnante dans le domaine de la science-fiction, fantastique, horreur et souvenirs de cinéma. On y retrouve ses films bien sûr, mais également des classiques du cinéma et du comics.
On avoue que la déco est un peu chargé tout de même, ambiance maison hantée, il n’y a pas un centimètre sans objet collector. Lors de la visite, attention à ne pas faire tomber un objet : ça vous coûtera cher !
« Enfin le nouveau Rob Zombie ! » se dit-on, entendant le facteur glisser le colis dans la boîte aux lettres. On l’aura attendue, la sortie VF de The Lords of Salem. Et on se demande pourquoi, une fois encore, un Rob Zombie sort directement en vidéo. Puis on voit le film. On comprend. The Lords of Salem poursuit la chute amorcée par Halloween 2 dans un auteurisme quelque peu obscur bien qu’intéressant.
Comme d’habitude, la photographie est impeccable, tout comme les acteurs, le son, et tout ce qui définit techniquement un film. La BO est la plupart du temps adaptée à l’oeuvre, confirmant la maîtrise musicale de Rob Zombie ; maîtrise que l’on aimerait davantage trouver dans sa propre activité musicale, soit dit en passant, car, du point de vue de ses films, rien n’a jamais été à redire à ce niveau. Un 10/10 technique, en somme.
Mais alors… qu’est-ce qui fait que ce Rosemary’s Babymoderne ne vaut pas plus que le film vieilli de Roman Polanski ? Le rythme lent du film vaut n’importe quel Alfred Hitchcock. Ou n’importe quelle daube du début des années 60. La régularité du rythme est l’un des points forts de The Lords of Salem, installant insidieusement l’esthétique toute personnelle de Rob Zombie. Tout est là : les néons rétro, les créatures tout droit sorties de clips de black metal déjantés, les personnages hauts en couleur et toujours aussi stupides, possédant tous un caractère propre… Si le fait que Rob Zombie bascule dans le cinéma fantastique, depuis l’horreur gore à laquelle il nous habituait jusque-là, nous dévoile une facette supplémentaire de l’auteur, l’esthétique antéchristique du film est parfois trop poussée, donnant au film un côté malsain que l’on préfère voir dans un clip de Marilyn Manson que dans un film fantastique, même lorgnant sur l’horreur.
En fait, le côté malsain de The Lords of Salem collerait plutôt bien au film, si le scénario suivait. Le maquillage de Sheri Moon Zombie nous laisse même penser qu’elle correspond à son rôle d’adolescente de 40 ans. Le scénario se déroule lentement mais efficacement… jusqu’à la fin, soudaine, où l’on comprend qu’il n’a tout bonnement aucun enjeu. Le film est un documentaire totalement inutile sur la naissance de l’Antéchrist. Pourquoi ? pour rien. Sans dévoiler la réalisation de la fin, je peux vous dire qu’il n’y a rien à attendre du scénario de The Lord of Salem ; ni surprise, ni identification aux personnages ou empathie pour eux, ni quoi que ce soit du premier au centième degré inclus. Même le personnage masqué de la bande annonce, si imposant et charismatique, ne fait qu’un passage éclair, promenant bêtement ses chiens. Quentin Dupieux nous l’aurait expliqué tout aussi bêtement : « No reason. » Accordons tout de même au film que l’utilisation des rêves est plus justifiable que dans Halloween 2, où ils étaient clairement de trop. Ici, les rêves amènent tout en douceur la fin inéluctable des femmes de Salem, parties d’un tout parfaitement huilé.
En bref, pour en finir sur le film et laisser aux professionnels de la critique le soin de l’encenser ou de le conspuer, The Lords of Salem est plutôt agréable à regarder avant que la chute ne nous tombe sur la tête. A cet instant précis, on passe d’un 7/10 à un 4/10 sans autre forme de procès de sorcières. Le générique sous forme de documentaire, semblable à l’entrée en matière de The Devil’s Rejects, rattraperait légèrement le film si le support n’était pas si pauvre.
Aucun bonus ! Rien ! Rien à part une poignée de bandes-annonces passables. Que dire de l’option audio-3D ? C’est sympathique si on veut regarder le film tout seul, mais je ne vois pas l’intérêt d’offrir cette option au détriment de tout le reste.
En résumé, si le film se laisse largement regarder, l’investissement dans ce blu-ray sans aucun supplément reste plus que douteux. J’attends avec impatience le prochain Rob Zombie, pour peut-être voir sa maîtrise cinématographique au service d’un scénario valable.
Les producteurs Roberto Orci et Alex Kurtzman (Star Trek, La Stratégie Ender, Amazing Spider-Man) envisagent de créer un univers partagé pour le catalogue de monstres appartenant à Universal, à l’instar de Marvel et ses super-héros.
Ces messieurs s’occupent déjà actuellement des reboots de Van Helsing et La Momie pour le compte du studio…
« Il y a des choses intéressantes à faire chez Universal, qui dispose d’un beau catalogue de monstres et de héros [ndlr : Dracula, Frankenstein, La Momie, L’Etrange créature du lac noir, Le Fantôme de l’Opéra, L’Homme Invisible, Le Loup-Garou, Van Helsing …]. On pourrait essayer de créer un univers. Nous produisons Van Helsing et La Momie pour eux, et nous essayons d’updater un peu le concept. On ne veut pas juste faire un remake mais essayer de proposer quelque chose de différent, tout en restant fidèle à l’esprit des films d’origine. » a déclaré Roberto Orci.
Le Donjon de Naheulbeuk, saga MP3 créée en 2011 par John Lang, a connu un franc succès. L’histoire, inspirée d’une partie de jeu de rôle Donjons & Dragons (AD&D), s’est depuis déclinée en romans et bande-dessinées. Pleine d’humour, les élucubrations de personnages plus loufoques les uns que les autres, bras cassés de stéréotypes d’héroïc fantasy (nain , elfe, ogre, magicien etc) ont rassemblé de nombreux fans.
Depuis avril 2012, John Lang souhaite maintenant décliner le concept en une série animée de 52 épisodes. Cependant, le projet arrive à un stade où les financeurs doivent investir, et ils sont réticents car cette série n’est pas destinée aux enfants. En effet, l’humour est orienté plutôt vers un public ado-adulte (des geeks quoi !) : la chanson du « Troll farceur et elfe farci » par exemple.
Du coup, John Lang et la société Nomad Films ont lancé un appel aux dons sur My Major Company afin de récolter 95 000 euros en 55 jours. Et les fonds progressent bien pour l’instant ! Si toi aussi, tu veux les chausseeeettes du Nain en échange de ta participation, tu sais ce qu’il te reste à faire !
« Grâce à cette somme, nous pourrons finaliser l’ensemble des designs 3D (personnages, décors et accessoires). Si vous voulez voir l’elfe à poil ! »
Si vous souhaitez soutenir ce projet : cliquez ici
Si vous ne connaissez pas, on vous invite fortement à découvrir ces aventures loufoques en cliquant ici !!!
Le blockbuster ultra-attendu Batman vs Superman de Zack Snyder vient de commencer son tournage !
Un match de football américain où s’affronte les équipes de Metropolis (maillot rouge et blanc) et de Gotham City (maillot noir et doré). Cette scène a été filmée hier dans un stade de Los Angeles et de nombreux fans ont pu y assister. Le match est sensé avoir lieu au stade universitaire de Gotham City. Une bagarre éclate sur le terrain pendant le match…montrant une ambiance tendue entre les 2 équipes et les 2 villes, prémices de l’affrontement à venir…
Cette séquence est prévue au début du film.
En attendant le 15 juillet 2015, regardez cette vidéo amateur :
Pacific Rim réalisé par Guillermo del Toro va bénéficier sur son édition blu-ray d’une piste version française (VF) en DTS-HD Master Audio 7.1 !!! Cette nouvelle est très agréablement surprenante car depuis des années ce format audio n’était réservé qu’à la version originale (VO). Il semble donc que les revendications, plaintes, coups de gueule et autres ras-le-bol des home-cinéphiles aient été entendus !
Le film sera disponible en combo blu-ray 3D et combo blu-ray le 20 novembre prochain. Et les 2 éditions proposeront cette fameuse VF DTS-HD a précisé hier l’éditeur dans un communiqué de presse. Les puristes diront qu’ils préfèrent les voix originales des acteurs tout de même, mais cette délicate attention de la Warner est très encourageante. En espérant que cette politique se généralise sur tous les blu-ray à venir !
Les différentes éditions blu-ray 3 contiendront toutes les bonus suivants :
– Commentaires audios de Guillermo del Toro
– Le carnet du réalisateur
– Lieu de dérive
– L’art numérique de Pacific Rim
– Le Shatterdome
– Lumière sur…
– Scènes inédites
– Bêtisier
Pour fêter les 75 ans de Superman, 2 grands noms se sont associés pour rendre hommage au premier des super-héros : Zack Snyder (réalisateur du récent Man of Steel) et le créateur de dessins animés Bruce Timm ( Batman: The Animated Series) !
Un court-métrage où l’on retrouve la première cover, et les grandes périodes du super-héros.
Cette vidéo sera un des bonus des coffrets DVD/Blu-ray de Man of Steel prévu le 23 octobre prochain.
En attendant la sortie de Pacific Rim en DVD/Blu-ray le 20 novembre 2013, voilà la critique !
Guillermo del Toro. Kaiju Eiga. Une combinaison qui a affolé la sphère internet depuis l’annonce de ce projet monstre. Le porte étendard (enfin, l’un d’eux) de toute une sous culture, autrefois conspuée, aujourd’hui markétée, se retrouvant aux commandes d’un blockbuster à 200 patates promettant un spectacle sommaire mais inédit: tout était là pour que le fantasme ultime du geek se concrétise à l’écran. Simple commande, film cathartique pour son réalisateur après 5 années d’échecs passées à monter des projets qui lui tiennent à cœur (The Hobbit et At the Mountains of Madness) ou grosse boursouflure estivale ? Tentative de réponse.
Derrière cette «fausse» adaptation d’Evangelion (je vous l’accorde, c’est bien vite résumer le film) se cache donc le retour de Guillermo del Toro, un peu parachuté sur ce projet qu’il décrivait comme «nécessaire pour combler son besoin de filmer». L’homme au 300 projets simultanés a décidé de rendre hommage à tout un pan de la culture populaire nippone que ce soit l’animation, les jeux vidéo ou plus simplement le cinéma de monstres et ce dès la première bobine. Nous mettant d’entrée dans le bain avec un fight de 10 minutes en pleine mer qui a le mérite de rapidement présenter le héros ainsi que l’approche générale du cinéaste : ces choix de réalisation, notamment les choix d’axe, de découpage et de montage nous présentent l’œuvre d’emblée comme un anti-transformers (et c’est un fan absolu de la saga de Bay qui parle). Le découpage est pensé EN FONCTION de la chorégraphie du combat et non l’inverse, choix visible dans la trilogie de Bay (sauf peut-être dans le second opus, lors du combat dans la forêt). Des choix de réalisation tout à fait logiques et en adéquation avec les designs des protagonistes dont les mouvements sont créés par des animateurs et non pas le résultat de motion capture, conférant un rendu trop humain aux mouvements des machines. En résulte une force d’inertie rendue à la perfection (attendez de voir la puissance des patates rendue à l’écran) donnant aux affrontements une réelle dimension titanesque que l’on avait entraperçue lors de la scènes entre géants dans The Hobbit.
En matière d’effets spéciaux, ILM prouve une fois de plus qu’ils n’ont rien à envier à WETA et qu’ils sont toujours les numéros 1 de la profession. Le rendu des différentes textures, environnements et incrustations est hallucinant, rendant justice au chef’op Guillermo Navarro et son travail sur les couleurs, compositions et effets de lumière (sans flares cache misère) malgré des environnements exploités uniquement de nuit. Et il est bon de voir des COULEURS après 10 ans de blockbusters monochromatiques nantis de photos dégueulasses «pour faire réaliste»… Techniquement, c’est donc l’éclate totale avec un production design aux petits oignons pour tout ce qui concerne les équipements et environnements, à savoir les Jaegers, les cockpits, les armures à la Vanquish, ou encore l’énormité du hangar à Hong- Kong offrant ce qu’on a vu de plus beau depuis celui d’Avatar ou le quai de Zion dans les Matrix. Mais pouvait-il en être autrement avec Del Toro ?
Nous avons donc devant nous une œuvre qui visuellement et techniquement tient ses promesses de «jamais vu», des combats homériques qui nous laissent sur les rotules (la scène à Hong-Kong est juste le plus gros morceau de bravoure SF depuis Starship Troopers et son attaque du fort) le tout intégré dans un scénario certes basique au premier abord mais qui parvient tout de même à laisser transparaître les thèmes de prédilection de son réalisateur. Par exemple, le pouvoir de l’imaginaire est un des éléments essentiels au pilotage des Jaegers et à la survie des pilotes, la notion d’équipe prime sur l’individu, notion de plus en plus rare dans un blockbuster, ou encore des idées très Miyazaki-esque sur le traitement de la planète par les humains et la bêtise inhérente à cette espèce (la construction du mur par exemple). Des idées folles, plus ou moins bien exploitées comme le marché noir, le pont neural, des Jaegers bien différents (celui des triplés !) même si sous exploités, le tout dans une ambiance légère, généreuse et un plaisir communicatif rare en cette époque de héros torturé, cynique, névrosé ou réalistico-dépressif.
Alors oui, la structure du film semble bancale à certains moment, à cause des personnages comiques malheureusement pas drôles, à la limite de l’insupportable (le scientifique joué par Charlie Day) et un peu trop présent, un Ron Perlman qui surjoue à fond, et des personnages se résumant au stéréotype de base, avec les mêmes schémas relationnels (relation père/fils sommaire, place du chien, rédemption par le sacrifice….). Seul Rinko Kikuchi et Idris Elba, et dans une moindre mesure Charlie Hunnam, donne un minimum d’épaisseur à leur personnage, certes archétypaux, mais suffisamment traité pour être crédible. Là où le bas blesse, c’est surtout du côté des Kaijus: outre les designs qui n’évoluent guère (ils sont juste de plus en plus gros et forts) ayant la personnalité d’un punching-ball, c’est surtout l’absence du fameux amour pour les monstres si cher au réalisateur qui est étonnante (ne vous attendez pas à une scène chargée émotionnellement comme celle de l’élémental dans Hellboy 2). Une vraie déception de ce côté-là. Dernier point fâcheux, une musique de Ramin Djawadi complètement horripilante et très présente. Étrange choix de la part de Guillermo del Toro qui a toujours apporté un grand soin à la musique de ses films en choisissant des compositeurs comme Beltrami, Navarette ou Elfman.
En conclusion, Pacific Rim n’est pas l’oeuvre ultime de Del Toro car il s’agit avant tout d’une commande de studio, ce qui implique forcément un léger formatage. Malgré cela, il impose sa patte visuelle et son savoir faire technique couplés à sa générosité habituelle, faisant de Pacific Rim le meilleur blockbuster de la saison : un vrai film fun, léger, humain et décomplexé proposant un spectacle unique qui concrétise à l’écran un rêve de gamin. Une sorte d’idéal de divertissement estival que l’on croyait perdu depuis plusieurs années (depuis Hellboy 2 ?).
Le site Worth1000, organisateur régulier de concours de retouche photo, a publié les meilleures créations des participants entre peinture classique et super-héros. Des classiques revisités du plus bel effet, le réaliste est parfois surprenant ! Admirez le résultat :
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