Critique : Warcraft

L’adaptation cinématographique de Warcraft, célèbre saga vidéo-ludique, s’est fait attendre ! Bénéficiant de 20 mois de post-production, le film de Duncan Jones (MoonSource Code) promettait monts et merveilles et devait apporter un nouveau souffle au genre heroïc-fantasy. Qu’en est-il réellement ?

Dés la scène d’introduction, on ne peut qu’être impressionné par la démesure des images. Des orcs à perte de vue ! Warcraft est généreux, en images de synthèse, en couleurs et en action. Ce genre d’heroïc-fantasy est inédit au cinéma, et sa découverte forme un intérêt en soi. Petit bonus pour les fans qui retrouveront des lieux et autres petites références sympathiques.

Mais rapidement la fête tourne au drame. Une fois passée l’intro sublime à 99% numérique, l’arrivée des humains avec leur armure en plastique gène l’immersion. Certaines scènes ont des incrustations douteuses et les acteurs n’apportent rien. Travis Fimmel fait son Ragnar Lothbrok (Vikings) et le reste du casting ne fait aucun effet (Toby Kebbell, Dominic Cooper, Paula Patton et Ben Foster). L’histoire tragique des orcs et leur animation par motion capture véhiculent davantage d’émotions.

Warcraft est un film tout public. Malgré la présence massive d’orcs avec des haches colossales, vous ne verrez point de scènes sanglantes. A l’instar de la trilogie du Hobbit, quelques têtes tomberont sans éclaboussures ou un changement de plan vous épargnera l’hémoglobine. Dommage…

Le film s’enchaîne à toute allure pendant 2h04, l’ennui ne sera pas au rdv mais le développement des personnages non plus. On apprend le strict minimum sur les protagonistes, juste ce qu’il faut pour faire avancer l’histoire. Le scénario se permet tout de même quelques twists bienvenus sur la destiné de certains personnages.

Warcraft est un film généreux, rempli de bonnes intentions, mais ses nombreux défauts plombent trop le long-métrage. Bien que certaines scènes apportent un plaisir indéniable aux amateurs du genre, les défaut techniques entourant les acteurs gênent l’immersion dans le royaume d’Azeroth. Un film d’animation aurait été tellement mieux.

Note : 5/10

Jurassic Park : la saga en talon haut !

Jurassic World est un énorme succès au box-office. Le film est bon divertissement avec son lot de nouveautés par rapport aux précédents opus, à défaut d’avoir un concept original (techniquement ce n’est pas reboot mais ça y ressemble drôlement).  Par contre, 2 choses m’ont personnellement gêné :

  • Des dinosaures s’échappent de leur enclos et croquent des humains une bonne partie du film…sans quasiment aucune effusion de sang ! Le méchant de l’histoire aura droit à sa giclée de sang sur la vitre tout de même… Sa classification a bien entendu aidé à faire un bon résultat au box-office.
  • L’héroïne est en talon tout le long du film alors qu’elle marche et court par moment en pleine jungle. Humainement, je ne sais pas si c’est possible, aux demoiselles de le dire, mais une scène du genre « je casse mes talons, je suis une warrior » aurait été bienvenue.

En tout cas, des internautes ont bien rigolé sur ce dernier sujet et vous propose le trailer d’un coffret collector Jurassic Park en talon haut ! Hilarant !

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Wonder Woman : une affiche offerte aux adhérents !

En début d’année, nous avions offert l’affiche « Batman par Trevor McCarthy » pour toute nouvelle adhésion à l’association ! En ce mois de juillet caniculaire, on vous propose une nouvelle affiche : « Wonder Woman par Julien Hugonnard-Bert », le french inker de séries comme Star Wars et Injustice. Un artiste français talentueux avec actuellement un projet d’artbook en financement participatif à découvrir ici !

L’impression est en A3 sur du papier de création Rives 300g. C’est un dessin unique dans une édition limitée à 50 exemplaires.

Pour obtenir ce print, plusieurs solutions :

  • Tu es déjà adhérent du French Geek Movement en 2015 et tu n’as pas obtenu le précédent print de Trevor Mc Carthy ? Demande le nouveau print Wonder Woman et on te l’offre tout simplement !
  • Tu es adhérent 2015 mais tu as bénéficié de l’offre sur le print précédent ? Tu peux acheter le nouveau au tarif adhérent de 10 €.
  • Tu n’es pas encore adhérent ? Deviens membre du French Geek Movement pour seulement 7 € en t’inscrivant directement sur notre site en suivant ce lien. Et on t’offre le print !
  • Tu peux également acheter le print sans adhérer au tarif normal de 15 €.

Le paiement de l’adhésion ou de l’affiche peut également se faire par chèque à l’ordre du French Geek Movement, à envoyer par courrier à l’adresse suivante : FRENCH GEEK MOVEMENT 35 avenue Saint Jérôme 13100 AIX EN PROVENCE.

Les affiches seront récupérables uniquement dans une boutique aixoise partenaire.

 

Critique série : Gotham

La série Gotham est diffusée depuis septembre dernier sur la chaîne américaine FOX, composée de 22 épisodes, elle vient de s’achever seulement la semaine dernière. En effet, la diffusion a traîné en longueur, histoire de faire durer l’audimat sur une bonne partie de l’année.

L’homme de la situation est non Bruce Wayne/Batman mais la jeune recrue James Gordon (Ben McKenzie) essayant de faire son trou dans une ville gangrenée par la corruption. Le jeune Bruce vient juste de perdre tragiquement ses parents (spoil pour les incultes ! 😉 ) et Oswald Cobblepot/Le Pingouin (Robin Lord Taylor) essaie de gravir les échelons de la mafia.

Un contexte intéressant, James Gordon est un personnage crucial dans le batverse et il mérite sa propre série. On pourrait penser au comicbook Gotham Central (en cours de parution chez Urban Comics) où l’on suit le quotidien des hommes et femmes du GCPD, mais finalement la série est bien différente. Elle est très centrée sur Gordon, et non sur plusieurs policiers. Batman n’existe pas encore. De plus, on suit également de près la progression des vilains, notamment Le Pingouin. D’ailleurs, l’importance donnée à Fish Mooney (Jada Pinkett Smith) est excessive, elle est intéressante dans la première moitié de la saison après c’est passable.

Les épisodes et histoires parallèles sans grand intérêts se justifient par la durée de la saison, il faut bien remplir 22 épisodes de 42 minutes ! Gotham aurait pu être bien meilleure avec quelques épisodes de moins…

Mais ne crachons pas dans la soupe, la série est globalement de bonne facture. On a l’impression qu’elle se cherche par moment et tente de nouvelles pistes, mais après quelques épisodes, on apprécie l’humour et le ton donné. L’ambiance de Gotham est réussie et elle très bien décrite par le Pingouin au début d’un des premiers épisodes. La série est étrangement intemporelle : le commissariat est à l’ancienne (on est loin des Experts), on retrouve l’ambiance de la prohibition avec la Mafia, mais pourtant le téléphone portable existe etc.

Le casting est convaincant, même si les mimiques de l’acteur principal sont parfois déroutantes. L’histoire du Pingouin est un véritable atout pour la série. Bruce Wayne et Alfred ne servent pas que de faire-valoir et arrivent à justifier leur existence dans plusieurs épisodes. Par contre, de nombreux vilains célèbres sont introduits et leur présence n’est pas forcément digne d’intérêt (Ivy Pepper, future Poison Ivy par exemple), du fan service quoi !

Un programme familial, même si certaines scènes ou propos peuvent être choquant, tout cela reste grand public, contrairement à la série Daredevil de Netflix. Gotham évite les scènes sentimentalo-cucu à chaque épisode, ouf !

Gotham est une série sympathique qui se regarde facilement. Un bon divertissement qui ne casse pas des briques mais vous surprendra agréablement par moment. Les nombreux univers et protagonistes présentés (le GCPD, la mafia, les employés de Wayne Enterprise, les vilains) dans cette première saison forment un potentiel intéressant où les interactions peuvent être multiples dans de  prochaine saison. Par contre, les fans du chevalier noir ne doivent pas être trop regardant avec la cohérence vis à vis des comics…

Note : 7/10

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Critique : Avengers, L’ère d’Ultron (sans spoiler)

Depuis la sortie d’Avengers en avril 2012 , les fans du monde entier attendent la suite du film de Joss Whedon. En effet, ce premier long-métrage est un mélange équilibré d’action, d’humour et d’effets spéciaux : du pur divertissement grand public réussi. Tout le monde n’y trouve pas forcément son compte mais le pari était gagné.

Et voilà, les Avengers sont de retour sur grand écran depuis mercredi, et Joss Whedon est toujours derrière la caméra. Le succès est-il encore au rdv ?

Bien évidemment, le succès commercial est acquis à l’avance mais qu’en est-il du succès critique ? Mon premier sentiment est la déception, la promotion du film était trop intense, en dévoilait trop et laissait trop espérer. Mais d’autres problèmes s’accumulent…

Après un Loki charismatique, les Avengers affrontent cette fois-ci le super-vilain robotique Ultron, entièrement en images de synthèse. Ce nouveau personnage a du mal à convaincre, il devient méchant quelques secondes après sa création et décide d’exterminer les humains, quelle originalité ! De plus la VF est vraiment (et étrangement) mauvaise, notamment celle d’Ultron, pas assez robotique à mon goût. Et certaines blagues font flops (ou alors c’est la torpeur d’une séance à minuit).

Le problème vient également de la vitesse soutenue des dialogues. Ce problème est récurrent dans les blockbusters actuellement (voir notre critique de Jupiter Ascending), le rythme des dialogues et de l’action sont de plus en plus élevés, une surenchère au détriment de la lisibilité. Les scènes de baston d’Avengers ont également ce défaut : le bouclier de Captain America va tellement vite que l’on comprend à peine son parcours. Pourtant ces scènes sont belles et ingénieuses  mais on n’a pas le temps de les apprécier…

La première scène d’action du film est la meilleure : le contexte de la forêt enneigée, la forteresse, la tenue des soldats, l’humour etc. La soirée dans la tour des Avengers est également un passage très symphatique !

Ce nouveau volet se voulait plus sombre et dramatique. Cette nouvelle orientation s’exprime avec l’exploration du passé et des remords de chaque super-héros, en nous rappelant que derrière tous leurs pouvoirs, se cache une humanité oubliée. L’intention est bonne mais le résultat est en demi-teinte. Cela marche bien sur Black Widow (avec un passage touchant) ou Captain America, mais pas sur Thor et encore moins sur Œil de Faucon.

Bien que le film dure 2h22, on sent un montage accéléré avec des coupes importantes privilégiant l’action. La difficulté d’exploiter correctement les nombreux personnages est visible.

La comparaison avec son aîné est difficile, notamment pour la scène finale. Les deux se déroulent à la même échelle, celle d’une ville, mais comment faire mieux qu’une invasion de Chitauris en plein Manhattan avec le sacrifice de Stark à travers un portail dimensionnel ?

Pour conclure, vous aurez votre dose d’humour et d’action. Vos yeux et vos oreilles apprécieront, notamment avec une 3D mieux exploitée, mais la recette semble usée, la magie n’est plus la même. Joss Whedon s’emmêle les baguettes en voulant explorer de nouveaux horizons dramatiques. Dommage.

Note : 6/10

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Critique série : Constantine

Constantine, le spécialiste anglais de la magie noire et de l’occulte chez Vertigo DC Comics, s’est vu offrir sa propre série sur la chaîne NBC. Alors que tout le monde à en mémoire le film de Francis Lawrence de 2005, plutôt apprécié par le grand public, mais décevant pour les fans du personnage, que vaut cette nouvelle série de 13 épisodes qui vient de s’achever ?

Soyons honnête, la série débute dans un bain de sang, un pilote (qui avait préalablement fuité) monté et remonté à la hache qui malgré de bonnes intentions ne convainc pas. Le concept est clair, on part sur des épisodes au format stand-alone et c’est bien dommage : une carte des Etats-Unis éclaboussée de sang révèle les lieux où le mal va apparaître. Les deux épisodes suivants sont mauvais, de petites enquêtes surnaturelles sans grand enjeux. Du déjà-vu.

Mais avec un peu de persévérance, vous découvrirez une nette amélioration à partir du quatrième épisode. Les actes passés et présents de Constantine reflète bien sa personnalité, rongé par les remords mais toujours prêt à sacrifier son prochain pour sauver sa peau. L’univers s’étoffe avec l’arrivée de Papa Midnite, un prêtre vaudou. Les enquêtes deviennent plus malsaines, femmes et enfants ne sont pas épargnés, et quelques détails gores font leur apparition (scarification, recherche d’un placenta dans un jardin…). John Constantine va avoir fort à faire face à des démons, sorciers, monstres et autres malédictions. D’un épisode à l’autre, l’intérêt est variable, mais la menace de « la levée des ténèbres » suscite la curiosité.

Le double épisode (8 & 9) et l’épisode spécial Chas (l’acolyte chauffeur de taxi) apporte du renouveau dans la deuxième partie de la saison. Cependant, il est bien dommage que le passé de Constantine et de Zed, ainsi que la vie personnelle des protagonistes en dehors des enquêtes, ne soient pas davantage développés.

On peut féliciter les scénaristes de ne pas être tombés dans certains travers des séries DC sur The CW : pas de romance et les acteurs ne sont pas tous mannequins. Matt Ryan incarne bien le sorcier d’Hellblazer, trenchcoat, bollocks et cigarette sont bien présents. Par contre, Harold Perrineau dans le rôle de l’ange Manny ne m’a pas convaincu (la faute aux yeux jaunes ?).

Les lecteurs de comics apprécieront les clins d’œil : des objets magiques dans le repère du détective et des personnages secondaires ne vous seront pas inconnus.

L’épisode final est décevant, la menace principale n’est pas vraiment présente, on a juste droit à une enquête quelconque sur un sataniste. Constantine est une série en demi-teinte malgré un potentiel évident, et son avenir reste incertain à l’heure actuelle.

Note : 6/10

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Critique : Jupiter Ascending (le destin de l’univers)

Jupiter Ascending est le nouveau film des Wachowski (trilogie Matrix, Cloud Atlas). Avec une date de sortie repoussée, passant du 23 juillet 2014 au 4 février 2015, le voilà finalement dans nos cinémas. Mais tout cela n’était-il pas de mauvais augure ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on peut déjà critiquer le titre ronflant de la version française « Jupiter : le destin de l’univers« , rien que ça ! En plus, le titre correct aurait été « le destin de la terre »… Mais bon, un titre ne fait pas un film.

Jupiter Ascending est un film de science-fiction visuellement impressionnant comme les bande-annonces le présageaient : les plans de cités, planètes et vaisseaux spatiaux sont tout simplement magnifiques. Les déplacements originaux du héros Caine (Channing Tatum) sont surprenants (la première scène d’action), fluides et gracieux. Techniquement, ça tient la route. Le maquillage est prévisible, mais surtout les Wachowski perdent en lisibilité. Là où les chorégraphies de Matrix étaient détaillées et compréhensibles (travelling, bullet-time), Jupiter Ascending s’embrouille dans une surenchère de mouvement et de vitesse, à se demander qui tire sur qui.

La catastrophe est vraiment du côté scénario. On vire dans la grosse caricature, Jupiter Jones (Mila Kunis) nous est décrite comme une moins que rien : une femme de ménage immigré (après il restait sdf, communiste et terroriste, mais ils n’ont pas osé les bougres). Et attention, une femme de ménage spécialisée dans le récurage des toilettes ! Mais non, en fait c’est une princesse ! LOL ! Toutes les filles veulent devenir des princesses non ? Et si je vous dis que Channing Tatum est torse-nu pendant une demi-heure du film et qu’il y a une blague sur une serviette hygiénique, vous me croyez ? En réalité, le public visé par Jupiter Ascending est la geek pré-pubère en mal de reconnaissance. Lana Wachowski a pris le pouvoir, elle a fait son coming out cinématographique !

Le héros affronte les familles les plus puissantes de l’univers à lui seul presque. Happy end. Merci d’être venu.

En résumé, Jupiter : le destin de l’univers peut-être un bon compromis au cinéma avec votre copine. Pour elle, une introduction à Magic Mike XXL, pour vous de belles images et quelques références geeks à trouver.

Note : 4/10

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Batman par Trevor McCarthy, une affiche offerte aux adhérents!

Nous sommes en 2015, et voilà le moment d’adhérer au French Geek Movement ! Cette année, on offre aux 15 premiers adhérents une affiche intitulée « Batman à Notre Dame » dessinée par notre dernier invité Trevor McCarthy (Batman, Batwoman, Nightwing).

L’impression est faite sur du papier dessin en format A3. C’est un dessin unique dans une édition limitée à seulement 30 exemplaires.

Batman à Notre Dame McCarthy A3

Pour rappel, l’adhésion à l’association French Geek Movement est de 7 €, vous pouvez le faire :

OU

  • envoyer un chèque à : FRENCH GEEK MOVEMENT 35 avenue Saint Jérôme 13100 AIX EN PROVENCE

On retiendra les 10 premières adhésions par paypal et les 5 premières adhésions par chèque, pour donner sa chance à tout le monde (même si vous n’avez pas de compte paypal…). Les affiches seront récupérables dans une boutique d’Aix en Provence.

C’est le premier avantage de l’année 2015 pour les adhérents de l’association. On innove et on espère que l’idée vous plaira. Si c’est le cas, on recommencera ! 🙂

Noël arrive ! On connait les bonnes boutiques !

Décembre débute et Noël approche à grand pas, et le French Geek Movement connait les bonnes adresses sur Aix-Marseille pour de beaux cadeaux geeks ! N’hésitez pas à leur faire un petit coucou de notre part :

  • Pour les BDs, Comics et Mangas mais aussi les produits dérivés (figurines, tee-shirts, poster) : il faut se rendre dans les librairies La Licorne et La Bédérie ! Le rayon Urban Comics est incontournable !
  • Les boutiques de jeux bien garnies La Perle R@re et Art’n Magic, avec aussi de nombreux produits dérivés dans cette dernière boutique.
  • La Boutique du Geek avec de nombreux produits originaux ! Déco, gadgets et autres produits dérivés ! A voir !
  • Et pourquoi pas une carte cinétoile pour se rendre dans les cinémas aixois !?

Vous trouverez votre bonheur, on vous l’assure ! 😉

noël geek star wars

 

Critique VO : Avengers & X-Men : AXIS

Avengers & X-Men : AXIS est le gros titre Marvel de cette fin d’année. Après un Original Sin globalement décevant en révélations et en rythme, bien après l’excellente guerre interstellaire narrée dans Infinity, la Maison des Idées offre à ses fans un vrai crossover, mettant aux prises les Avengers, les X-Men et quelques-uns des super-vilains les plus iconiques de son univers comics. Pour bien comprendre comment on en arrive à cette situation, on vous recommande de lire au moins le premier volume de la série Uncanny Avengers (#1-#5), ainsi que Magneto à partir du #9.

Wooops.
Wooops.

AXIS est un énorme foutoir comme on en faisait à la fin des nineties, d’ailleurs il associe le Crâne Rouge à un Super – que dis-je, ULTRA – Méchant qui a sévi dans le plus long crossover de Marvel : le quasi-divin Onslaught, une entité psionique extrêmement puissante qui a été vaincue grâce aux efforts désespérés des factions alliées mais aussi grâce à l’assistance de personnages à la morale plus douteuse comme Dr Doom ou Apocalypse.

Les premiers tomes sont une démonstration de force : ça part dans une énorme baston, comme une ode au final dantesque d’Onslaught Saga. Les attaques physiques, mentales, énergétiques, verbales fusent de tous les côtés, des alliances improbables se forment. Puis à partir du #4, c’est un retour (relatif) au calme. Un détail dérange cependant chez les vainqueurs de la bataille, qui ne semblent plus vraiment être eux-mêmes…

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Nous en sommes au 6ème tome et il faut reconnaître qu’AXIS est assez inégal et ne trouve pas son équilibre, oscillant entre le surpuissant et le soporifique. Graphiquement parlant, Adam Kubert et Terry Dodson font un travail absolument quelconque, pas vraiment à la hauteur de leur statut de superstars; heureusement que Leinil Francis Yu rehausse le niveau sur quelques tomes. En terme d’écriture, le combat contre le Red Onslaught est assez réussi avec des grosses surprises dans tous les camps, puis un faux rythme s’installe une fois l’orage passé. Remender a fait mieux, notamment dans Uncanny Avengers. Sur le papier, les forces en présence et l’Inversion envoient du rêve (et donnent naissance à des mini-séries excellentes, voir la critique de Superior Iron Man), mais une fois qu’on a le bouquin entre les mains et qu’on passe les couvertures indécentes de beauté de Jim Cheung (pourvu qu’il illustre les derniers tomes !!), on reste parfois sur notre faim. A suivre donc…

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Avengers & X-Men : AXIS #1-#6 sont disponibles en VO.