Les trois Jokers de Geoff Johns se dévoilent

Après une longue attente, Jason Fabok, le dessinateur de la série, nous tease l’arrivée de Three Jokers de Geoff Johns avec cette première couverture, qui n’est pas sans rappeler le mythique The Killing Joke :

La future mini-série en trois numéros intégrera le tout nouveau Black Label de DC, et apportera des réponses bienvenues à la conclusion d’Omega War. Geoff Johns nous promet même une évolution inédite de la relation entre Bruce et le Joker à l’issue de cet arc !

Aquaman : le premier trailer !

Aquaman est un personnage de DC Comics créé en 1941. Descendant d’un homme et de la reine d’Atlantis, il dispose d’aptitudes surhumaines et est capable de contrôler la faune marine.

On vous laisse découvrir ce premier trailer spectaculaire. Aquaman est prévu  le 19 décembre 2018 dans les salles obscures.

Le prochain « Batman Arkham » nouvelle génération se dévoile !

Après le succès des jeux Batman : Arkham Asylum et Arkham City, nous avons vu venir Rocksteady avec ses gros sabots quand le studio a laissé le développement de Batman : Arkham Origins à ses collègues de Warner Bros Games Montreal. Voilà nos soupçons confirmés par Games, qui a fait apparaître quelques secondes parmi ses précommandes les jaquettes du nouveau Batman sur son site avant de les retirer.

La Warner a donc réagi dans l’urgence à travers le compte twitter ArkhamVideos pour annoncer le nouveau bébé de Rocksteady : Batman : Arkham Knight devrait débarquer en 2014 sur PS4, X-Box One et PC !

Dernier volet de la saga, nous pourrons conduire pour la première fois la Batmobile !!! Une excellente nouvelle !

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Batman : Arkham Knight
Batman : Arkham Knight

 

Une fin en comics pour la série Star Wars : The Clone Wars ?

Il y a quelques jours, le monde du comicbook apprenait la cession de la franchise Star Wars par Dark Horse au profit de Marvel – voir notre article. C’est ce moment que choisit l’éditeur actuel pour annoncer l’un de ses derniers projets liés à l’univers de Lucas, tel un fier baroud d’honneur : Dark Horse et Lucasfilm entendent bien donner sous forme de comicbooks une conclusion concrète à la série d’animation Star Wars : The Clone Wars, dont la production s’est interrompue brutalement au cours de l’année 2013. Information rapidement modérée par Lucasfilm, pour qui il ne serait pas question d’une conclusion pour la Guerre des Clones dans son ensemble, mais seulement pour le personnage emblématique de Dark Maul.

La mini-série Darth Maul : Son of Dathomir sera écrite par Jeremy Barlow, auteur habitué à l’univers de Star Wars, et débutera aux Etats-Unis en mai 2014 pour une publication en 4 numéros. Une confrontation épique entre Maul et Sidious est au programme, nous ne pouvons en dire plus sans spoiler cette conclusion !

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Critique : Killzone Shadow Fall sur PS4

Killzone Shadow Fall est sans aucun doute l’argument majeur de la PS4 pour son lancement, et techniquement il n’y a rien à redire. Mais ce FPS de science-fiction dystopique s’imposera-t-il simplement sur des critères technologiques ? Si Guerrilla a parfaitement fait ce boulot, les autres aspects du jeu méritent qu’on s’y attarde.

Après la destruction d’Helghan (la planète des méchants avec des casques de nazis) par les Vektans (les gentils sans casque de nazi), une trêve est signée entre Helghasts et Vektans : on arrête de se friter mais on donne la moitié de Vekta aux Allem…Helghasts. Les nouvelles bases sont posées : désormais, on lance des missions d’infiltration à grands coups de « c’est pas moi » sur une planète où seules deux factions sont présentes. Du coup, vu que personne n’est complètement débile, ça commence à sentir mauvais et à dégénérer méchamment. Disons-le tout net : le scénario n’offre même pas le côté pratique de casser des briques, malgré les éloges de la critique générale. On semble oublier que les nanars les plus intenables du petit écran sont bâtis sur la même opposition entre militaires haineux/classes dominantes nombrilistes et peuples divers et variés mais tous drôlement gentils. Un peu de manichéisme basique comme on l’aime ne fait pourtant pas de mal quand on n’a pour idées que des brouillons griffonnés sur du papier toilette, surtout pour un FPS où le fun est précisément d’arroser du méchant à la mitraillette — ou alors je suis vieux jeu.

D’ailleurs parlons-en, du FPS… Le système est bien rôdé. L’interface est bien pensée, les commandes également — si l’on oublie qu’il faut appuyer sur O, la touche pour se baisser, pour monter dans les vaisseaux, plutôt que la touche X qui sert à sauter. Les drones sont tactiquement intéressants et intelligents, même si je ne comprends pas l’intérêt de glisser son doigt de long en large de la manette pour sélectionner les options — que ceux qui n’ont pas lâché la manette en essayant de tout faire en même temps lèvent la main — mais disons que c’est la manette qui impose ce poids supplémentaire et non le jeu. Le jeu reste assez rigide, mais c’est un Killzone ! Là où je suis dubitatif, c’est que le gameplay change régulièrement, supprimant tantôt les drones, tantôt les armes, les remplaçant soit par rien soit par des gadgets inutiles si ce n’est pour franchir des obstacles placés là pour donner un prétexte de s’en servir. Une multiplicité qui pourrait produire une diversité bienvenue si chaque gameplay n’était bâclé et expédié au détriment des autres. Au final, heureusement que le principe de fond ne change que rarement : tu vises et tu tires.

Venons-en à la durée de vie tant vantée de la campagne solo : du vent. Dix heures, c’est très bien, quand le jeu est bon, mais il doit facilement y avoir là-dedans 2 ou 3 heures de « marche de A à B sans courir » et « échange tes armes », sans oublier les « cinématiques jouables » (entendons des passages du jeu où on va se faire un sandwich parce que tout ce qu’on peut faire c’est regarder autour de soi avec le joystick droit). Honnêtement, l’alternance de gameplay casse toute immersion, ce qui est bien dommage. Le dernier point négatif dont je parlerai est la répartition chaotique des points de sauvegarde. En fait, la sauvegarde se fait au début de chaque « mission » (ou « chapitre », je ne sais pas trop), en général on repère ces passages parce qu’ils sont juste avant un passage mou (marche, regarde autour de toi dans la navette qui bouge toute seule…) ou tout simplement au milieu de certaines actions — ne me demandez pas lesquelles, cela dépend du sens du vent. Il y a bien de nombreux points de contrôle durant les missions, mais n’allez surtout pas vous amuser à éteindre la console avant la prochaine mission, malheureux !

Au final, Killzone Shadow Fall est sans aucun doute un bon jeu procurant une expérience agréable bien que légèrement incomplète — sensation renforcée par la fin du scénario qui tombe comme une bouse sur une planche. A l’heure actuelle, le faible choix de jeux sur la toute nouvelle PS4 me pousserait à vous conseiller Killzone Shadow Fall, qui se montre original à défaut d’être très intelligent d’un point de vue scénaristique. Le multijoueur vous fournira sûrement la longue expérience de jeu qui m’a manqué dans ce solo, ayant pour ma part lâché l’affaire après la campagne pour retourner à Arkham Origins.

75 ans de Batman : un anniversaire noir et blanc chez Urban

Entre avril et mai, l’éditeur Urban Comics, bien connu des lecteurs de DC Comics et Vertigo en VF, rééditera 5 albums des aventures du chevalier noir. Ils seront publiés en noir et blanc en version encrée. Il s’agit des 5 albums Batman suivants :

Année 1 ;
The Dark Knight Returns ;
Amère Victoire ;
La Cour des Hiboux ;
Silence.

Ces 5 albums, déjà édités en VF par Urban, seront limités à 3000 exemplaires chacun. Ces éditions spéciales anniversaire sont la grosse annonce du planning d’avril (cliquez ici), mai et juin de l’éditeur, mais d’autres surprises sont au menu, parmi lesquels Batman : No Man’s Land, Green Arrow & Green Lantern, le troisième Aquaman qui sait se faire attendre et d’excitants DC Nemesis parmi ceux annoncés à la Paris Comics Expo.

Trois mois sous le signe de la chauve-souris à surveiller de près !

Un fan-film Marvel Zombies vs Army of Darkness

Au nom du fun, une équipe de passionnés s’est mis en tête de nous livrer sa version audiovisuelle des comics de chez Marvel et Dynamite, réunissant à nouveau, cette fois sur écran, Ash Williams et nos zombies Marvel favoris ! Les univers d’Evil Dead et de Marvel s’étaient déjà croisés dans les mini-séries de comics Marvel Zombies, très éditées chez Panini.

Ce fan-film a le mérite d’assumer ses influences, visiblement plus cinématographiques que comics, et n’est pas sans rappeler parfois un certain clip horrifique de Michael Jackson.

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Critique : le Coq Gaulois, premier patriote

Après notre article sur dEADmEATcOMIX, Pascal Pelletier a fait parvenir à French Geek Movement un exemplaire de sa BD Le Coq Gaulois, ce qui nous permet de vous en parler ! L’intrigue et le concept sont fondés en grande partie sur l’expérience de soldat de l’auteur, ce qui donne d’ailleurs des illustrations militaires tout à fait dynamiques et réalistes, même si l’enchaînement des cases offre de meilleures surprises lors des scènes de bagarre à l’ancienne. Cette alternance entre roman graphique et pulp fiction se fait discrètement et tout en douceur. Les missions sont décrites avec précision, l’entrée en matière que constitue cette œuvre est plutôt efficace et présente un fond scénaristique classique :

Après avoir subi des expériences scientifiques obscures dans un hôpital de l’armée, le héros se trouve doté d’une force surhumaine ; force qui, alliée à un patriotisme exacerbé, fera de Marcus Dickson (eh oui il a quand-même la double nationalité !) le Coq Gaulois, le super-héros de l’armée française. Le costume du Coq Gaulois est conçu d’après les codes des comics américains, et l’influence de l’âge d’or se ressent dans le dessin comme dans la narration, le côté naïf en moins. Ce tome consiste majoritairement en une exposition du passé du héros et à des rapports de mission détaillés et souvent techniques. J’attends vivement sa suite, qui devrait – je pense – accélérer la narration, afin de voir le Coq se mettre à l’action à plein temps !

Le livre est de qualité, le découpage des pages respire le comicbook de l’âge d’or et, l’une des qualités qui fait que je n’ai pas peur de dire que j’aime cette œuvre est que les couleurs collent parfaitement au trait et donnent la plupart du temps une cohérence bienvenue à l’œuvre, liant parfaitement la réalité de la guerre aux frasques super-héroïques d’un Coq Gaulois intégré au système militaire français. Oui, le livre laisse paraître une certaine jeunesse du studio, notamment en ce qui concerne quelques coquilles (qui a dit « Urban ne fait pas mieux » ?) mais en aucun cas un manque de professionnalisme, ce qui laisse présager une belle évolution pour Galaxie Comics Studios. Je n’ai pas encore pu lire le fameux dEADmEATcOMIX, mais les planches que j’ai pu voir sont splendides, et on en vient à penser qu’une mise en couleur serait malheureuse. De la part d’un accro à la couleur dans la BD comme moi, c’est un vrai compliment ! Et puis, qui a oublié les excellentes idées noires de Franquin et autres BD horrifiques en noir et blanc de Fluide Glacial ?

Je vous laisse également jeter un œil sur l’un des projets en cours de Pascal Pelletier : Monde Hostile. Un scientifique part à la découverte d’un secteur spatial interdit pour lever le voile sur les origines de l’humanité et s’écrase sur une planète inconnue. De très belles images à mi-chemin entre le réalisme d’un Thorgal et le cartoon. Cela donne une image fine et agréable et permet tout à fait à l’auteur d’offrir aux lecteurs ses influences cinématographiques des années 70. Plus que d’assumer ces influences, Pascal Pelletier s’en réclame. L’allure follement Planète des Singes de ces planches fait de moi un enfant devant son cadeau de Noël.

Projets et engagements du Coq Gaulois

Enfin, place à une anecdote qui nous fait croire en l’avenir du Coq Gaulois : le héros de Pelletier a servi comme mascotte pour un match de hockey au bénéfice du Téléthon. Pour ceux qui sont proches de Valenciennes, ça se passe samedi prochain ! Dans le même temps sort un comicbook spécial sport, Hockey Comics, avec au menu quatre histoires inédites en France qui s’incluront dans le golden age ! Rappelons également la vente aux enchères de planches originales de Pelletiers et d’autres artistes le 23 novembre prochain au profit de la recherche contre la mucoviscidose.

Dead Meat Comix, des comics réguliers à la française

Et voilà que sort maintenant un nouveau magazine de BD comme on les aime, se plaçant de lui-même dans la lignée de bandes dessinées d’anthologie comme Eerie, Tales of crypt et Creepy. Sa publication sera trimestrielle, mais Galaxie Comics Studios nous assure que Dead Meat Comix vaut le détour. Au sommaire, retrouvons Larry Castillo, auteur de Lust for Life et Welcome in Amnesia, et Jean Marquis, scénariste de Pierre et la Pierre paru chez le Québécois DaveStudio, ainsi qu’une poignée de créateurs français qui gagnent à être découverts.

Les séries proposées se nomment The Arena, Quod me NutritThe Briefcase et Le Coq Gaulois, le super-héros français. Galaxie Comics Studios promet « du sexe, des pin-ups, de la violence, du sang, du glaude et du psychédélique », pour des lectures qui seront donc très axées sur une clientèle adulte. Le premier numéro de ce magazine est disponible ici pour 7,5€. Ce tarif reste abordable pour un trimestriel, il reste à savoir si la pagination justifie ce tarif. En tout cas, cette initiative 100% francophone mérite notre soutien. Souhaitons-lui une longue vie et plein de petits imitateurs !

DEAD MEAT COMIX #1
DEAD MEAT COMIX #1

Une nouvelle série de science-fiction réaliste pourrait naître de « Letter 44 »

Letter 44, le nouveau comicbook d’Oni Press par Charles Soule and Alberto Alburquerque, est actuellement l’objet de négociations pour une adaptation sur petit écran. D’après Bleeding Cool, au moins une chaîne américaine projette d’en faire une série télévisée.

La bande dessinée traite d’une conspiration au sein du gouvernement des Etats Unis. La NASA a lancé une mission en vue d’établir un premier contact avec ce qu’elle pense être une race extraterrestre, repérée sept ans plus tôt dans la ceinture d’astéroïdes. La Lettre 44 est la directive que le Président laisse à son successeur, Stephen Blades, au sujet de ce projet ultra-secret, alors que les astronautes héroïques sont sur le point d’atteindre leur destination. Un petit air nostalgique des bons vieux épisodes politiques de Stargate !

Pour ceux qui souhaiteraient se faire une idée, le second numéro de la série papier est prévu en VO pour le 27 novembre.