Ce mois-ci, nous allons parler d’un comics qui fait hérisser le poil des religieux et des gens siiiiii polis et bien sous tout rapport, un comicbook qui a défrayé la chronique outre Atlantique pour ses blasphèmes à répétition et son langage de vendeur de poisson un dimanche matin pluvieux sur le vieux port de Marseille (c’est très imagé, je sais).
Je veux bien sûr parler de PREACHER, le comics écrit par Garth Ennis et Steve Dillon.
Preacher raconte l’histoire du révérend Jesse Custer qui, une nuit précédant la messe au Texas, reçoit en son sein l’esprit d’une entité céleste appelé Genesis, ce qui amène deux choses, il acquiert le pouvoir de commander n’importe qui grâce à sa voix, et le plus important, une révélation, Dieu a démissionné depuis longtemps !
Jesse décide alors de traquer Dieu pour avoir des réponses et lui foutre son poing dans la face en passant.
Aidé de Tulip, son ex-copine stripteaseuse devenue tueuse à gage et de Cassidy, le vampire Irlandais, le révérend Custer va passer par de nombreux obstacles comme une grand-mère sadique psychopathe adorant la torture (mais qui sait faire un bon café) et même le Vatican a décidé de le supprimer !
Un comicbook devenu cultissime tant par sa violence crue, son langage de charretier, son humour noir et son irrespect total des dogmes religieux.
Entre scène de torture animale, sexe, tueries et le descendant incestueux dégénéré de Jésus, cœur sensible s’abstenir !
Mais ce n’est qu’une partie du comics, l’histoire est axée sur le développement des protagonistes, l’auteur fait une narration splendide sur le fait de prendre ses responsabilités, les conséquences réelles des choix désespérés qu’on fait dans la vie et le fait de subir (quand même exagérément) la foi de fanatiques, même dans sa propre famille.
Une fresque humaine ou même le coté surnaturel du comics fait ressortir une sensation d’empathie envers les personnages principaux.
Un must have pour lecteurs adultes et avertis !